1ère fête d'anniversaire zéro déchet

4 ans, enthousiasme à son comble.

Fête sans prise de tête, on profite !

Et voilà, ma petite miss zéro déchet a fêté ses 4 ans en décembre dernier. C’était sa toute première fête d’anniversaire avec les copains. À cet âge-là, ils sont enthousiastes pour la moindre chose, ça nous permet aussi d’en profiter, car c’est quand même comique de jouer avec cette ribambelle de petits choux ! Du coup, avec l’approche des fêtes, les quarantaines successives, la tonne de travail de fin d’année, les maître mots « SANS PRISE DE TÊTE ET SIMPLICITÉ » de cette organisation, tombaient sous le sens.

Dans l’ordre pour cette organisation sans prise de tête !

Les invités et les invitations, la durée

La première question c’était « combien de copains inviter? ». On a directement adopté la règle du nombre de copains en fonction de l’âge. Donc 4 copains cette année. Et pour les invitations, un petit message whatsapp aux parents et c’était réglé. Je ne voulais de toute façon pas faire d’invitations papier à distribuer à l’école par peur d’attrister les copains pas invités, en plus du côté zéro déchet et prise de temps. Ils sont encore petits, donc 2h30 semble être un bon timing pour s’amuser sans s’épuiser.

Les activités

Occuper et amuser des enfants de 4 ans pendant 2h30, ce n’est pas difficile. Il faut juste garder en tête qu’ils ont une capacité de concentration assez courte, il est mieux de prévoir plusieurs petites activités.

Voici ce que nous avons fait :

  • On avait préparé quelques coins jeux dans l’appartement : un coin avec le circuit de train, un coin avec les livres, quelques peluches et poupées, les kapla, ce qui permet de les occuper pendant les petits temps morts.
  • On a fait le jeu de « devine qui est parti ? ». Tu mets 5 objets par terre, ils ferment les yeux, on retire un objet et ils doivent deviner lequel a été enlevé.
  • On a fait une tour très haute avec des kapla, ils ont vraiment adoré. On a démarré avec 3 équipes et au final ils se sont mis à construire la plus grande tour tous ensemble, j’ai admiré leur côté coopératif qui est passé au-dessus de la compétition. Yes !
  • Place ensuite au gâteau.
  • L’activité de décoration d’un bocal remplis de friandises à ramener à la maison (voir ci-dessous).
  • Et comme on a la chance d’avoir une plaine de jeux à 5 minutes à pied de chez nous, on en a profité pour terminer la fête là-bas, malgré la grisaille du mois de décembre.

Nous n’avons donc pas eu de déchets et pas dû acheter quoi que ce soit pour les activités, on a fait avec ce qu’on avait.

Les activités

La décoration

Il n’était pas question que j’achète quoi que ce soit comme déco d’anniversaire qui ne servirait sûrement plus l’année prochaine. Á la veille des fêtes de fin d’année, on avait déjà une déco (voir mon article déco de Noël). La déco, minimaliste certes, se résumait à la belle table avec le gâteau licorne (oui oui je suis ultra fière;-)) et les friandises tout autour. C’était largement suffisant.

Il n’est pas exclu que l’année prochaine je me lance, avec ma petite miss zéro déchet, dans la fabrication de quelques décos maison avec de la récup, (car l’année prochaine bien sûr, j’aurai plus de temps ;-);-);-)). Mais ce qui est certain c’est que ma petite miss aura plus de capacités pour réaliser les bricolages, et j’avoue que j’adore ça. Rendez-vous dans 1 an !

Le gâteau

Je suis très fière de mon gâteau licorne. Et miss zéro déchet était super contente. Ouf ! À 4 ans ils ne sont pas très regardant sur le résultat 😉

J’ai fait une recette de cake au chocolat ultra simple et l’ai ensuite découpé pour faire la forme de licorne. Un petit glaçage blanc, décoré avec des Smarties et des granules de toutes les couleurs qu’on avait dans un tiroir. J’ai réalisé l’œil avec une petite pépite de chocolat fondu, c’était le plus délicat à faire, surtout à 9h du soir avec des mains tremblantes de fatigue….

En toute transparence, c’était le petit « oups » zéro déchet de la fête. J’ai acheté le glaçage tout fait et les Smarties emballés… (+ les ingrédients du cake que je n’achète jamais en vrac : farine et beurre). On est d’accord ça ne fait pas une quantité énorme de déchet, un emballage carton et un en plastique, mais si c’était à refaire j’opterais pour un modèle de gâteau sans glaçage… Genre des granules de couleur à étaler sur une pâte d’amande.

Le gâteau (presque) zéro déchet

N’oublie pas de vérifier les allergies des petits invités, il n’y en avait aucune chez nous, je n’ai donc pas eu de restrictions à ce niveau.

Les gourmandises

Il est assez facile de proposer des gourmandises zéro déchet, d’acheter des bonbons, biscuits et fruits secs en vrac. Je n’y suis malheureusement pas arrivée. Comme St-Nicolas était passé 2 semaines avant, il restait quelques nic-nac et chocolats. Il y avait aussi des Smarties que j’avais pour le gâteau et on a complété avec des fruits secs et les fruits frais comme des mandarines et des bananes qu’on a l’habitude d’acheter en vrac. Ces derniers n’ont pas eu beaucoup de succès. Partant aussi du principe qu’ils mangent déjà bien trop de friandises, j’ai voulu limiter la quantité. Et niveau boisson une bouteille de jus a suffi, et beaucoup d’eau du robinet.

Les cadeaux à recevoir

J’y ai réfléchi longuement. Je voulais avant tout qu’il y ait peu de cadeaux, car en dehors de cette fête ma petite miss allait recevoir des cadeaux de ses grands-parents et de nous. Et qu’en vrai elle n’a pas besoin de 10.000 jouets à la maison. En plus on va régulièrement à la ludothèque.

Petite miss avait été invitée à un anniversaire il y a quelques mois, et les parents avaient demandé de ne pas apporter de cadeaux, qu’un beau dessin serait suffisant. J’avais trouvé la démarche vraiment géniale ! Bon ils étaient une bonne dizaine d’enfants, donc c’était sans doute une question de survie pour les parents 😉

J’avoue que demander zéro cadeau m’embêtait un peu, c’est vrai que ça fait partie de la fête. Monsieur zéro déchet m’a tout simplement dit « laisse faire les parents », et au final il avait raison. Une des mamans a proposé de faire un cadeau commun. Mille merci à elle !!! Donc ma puce n’a reçu qu’un seul et beau cadeau.

Après coup je me dis que si elle n’avait pas reçu de cadeau je pense qu’elle aurait passé un tout aussi chouette anniversaire. Le cadeau n’était pas le moment principal de la fête. Mais bien la présence de ses petits copains à la maison.

Si c’était à refaire ? Je dirais peut-être aux parents de ne pas hésiter à offrir un cadeau de seconde main, mais sans obligation car c’est plus de temps à y consacrer. Et de l’offrir dans un emballage de récup (vieux journaux, furoshiki, …).

Par contre, j’essaierai de montrer cet exemple pour les anniversaires ou petite miss sera invitée. Affaire à suivre…

Les cadeaux à offrir

Il y a cette nouvelle tradition d’offrir un petit cadeau aux invités. Nouvelle, car quand j’étais petite ça n’existait pas. Peut-être que chez d’autres si ?

C’est une pratique qui ne me plaît pas vraiment, car premièrement c’est rempli de sucreries, et ils en mangent déjà tellement (trop!). Je n’ai pas l’impression que les enfants y mettent beaucoup d’importance. Le cadeau est très vite oublié. Et c’est généralement beaucoup de déchet entre pot à bulle, sifflet en plastique et emballage de bonbons.

J’ai très vite trouvé l’alternative zéro déchet. J’ai récupéré quelques bocaux en verre pour les remplir de petites douceurs. On en a même fait une activité en les décorant avec des marqueurs. Bon ce fut un « big fail » pour les marqueurs qui ne donnaient pas super bien. Petit conseil : tester l’activité avant la fête… On aurait dû tout simplement utiliser des gommettes, les enfants adorent ça et c’est pas comme si on en avait pas 10.000 à la maison…

Ils pouvaient ensuite les remplir de petites douceurs, bonbons, nic-nac, plein de choses qu’on peut acheter en vrac. Ou au pire en grande quantité et pas suremballé.

Les fruits secs et les mandarines n’ont vraiment pas eu de succès… mais on a essayé 😉

Les petits cadeaux à offrir aux copains, zéro déchet

Pour quelque chose de simple et sans prise de tête, ça en fait un long article ;-). Mon but était surtout de vous inspirer pour un anniversaire qui va dans le sens de cette démarche. On est pas sur du 100% zéro déchet à la perfection. Mais pour une première, c’était parfait, la mission était accomplie, les enfants étaient ravis et ma petite miss a partagé un beau moment. Je me suis simplifié la vie sur pas mal de points. Vivement l’année prochaine pour aller un peu plus loin dans le zéro déchet et surtout toujours plus de plaisir.

Toi aussi tu te lances dans un annif zéro déchet ? N’hésite pas à partager tes expériences !!


Combien de jouets pour mon enfant ?

4 questions à se poser pour bien trier les jouets

Quand bébé arrive on est submergé par les vêtements et le matériel de puériculture. Et petit à petit ce matériel est remplacé par une catégorie d’objets qui ressemble à un lion en furie indomptable : les jouets. Ils arrivent on ne sait d’où ni grâce à qui. C’est ce que je vois chez mes clients avec des enfants. Les jouets, c’est la bête noire.

Chez nous aussi, dans un appartement de 60m2 à 4, les jouets c’est ce qui crée le plus de désordre. Combien de fois m’arrive-t-il de rentrer et de retrouver la boîte de Kapla vidée sur le sol du salon, les doudous qui font la fête à côté du lit, trois boîtes de puzzle étalées sur la table du salon et des Schtroumpfs, des Playmobils et un zoo qui ont décidé de faire une petite visite touristique de l’appartement. On se croirait dans Toy Story 4.

Vous connaissez ce genre de situation ?

Combien de jouets pour mon enfant ?

Alors là, ça suffit, vous êtes décidé à trier et à ne garder que l’essentiel. Vous avez rassemblé tous les jouets dans le salon, vous avez failli avoir une crise cardiaque car vous saviez qu’il y en avait beaucoup, mais à ce point…

Vous avez pu trier une grande partie, les cubes à empiler pour ma grande de 9 ans, c’est dépassé, on peut donner. Le puzzle 22 pièces aussi… Mais là vous avez encore une pile qui semble énorme et vous vous dites que vous pourriez en avoir moins. Mais lesquels garder ? Lesquels supprimer ? Quel est le nombre idéal de jouets pour nos enfants ?

Voici les 4 questions à se poser pour trier plus rapidement et efficacement :

1. Quels sont les 10 jeux avec lesquels il joue le plus souvent ?

C’est vous qui connaissez le mieux votre enfant. Après l’avoir bien observé, identifiez les jeux avec lesquels il joue le plus. Mettez-les de côté, ceux-là vous allez les garder, c’est certain.

Déterminer les jouets avec lesquels il joue le plus souvent

2. Quelles catégories de jeux ?

Faites une liste des différentes catégories de jeux que vous possédez. Attention de ne pas définir trop de catégories. Si possible 5 maximum. Quand on commence à faire trop de catégories et de sous-catégories (à éviter absolument), on complexifie les rangements et on ne s’y retrouve plus.

Cette liste pourra vous servir comme base de rangement plus tard.

Voici une liste des catégories de jeux les plus courants. Attention, il n’y a pas de catégorie « divers ». A éviter car ça devient vite la catégorie « fourre-tout ».

  1. Jeux de société, éducatifs et puzzles
  2. Peluches et doudous
  3. Jeux de construction, circuits et figurines
  4. Jeux d’imitation (dînette, cuisine, …)
  5. Déguisement
  6. Jeux d’extérieur
  7. Loisirs créatifs, dessins

Combien de jouets par catégorie ?

Après avoir déterminé vos catégories, rassemblez les jeux par catégorie et vous verrez déjà celle qui est en trop grande quantité. Réduisez au maximum. Á quoi bon avoir 25 figurines d’animaux ? Á quoi bon avoir 12 doudous ? Chaque enfant est différent et chacun aura une préférence pour une certaine catégorie de jeux.

3. Quelle est la place que vous pouvez allouer aux jouets ?

Une fois que cet espace déborde, c’est qu’il faut éliminer. C’est une question très efficace sauf si vous vivez dans un château.

Vous pouvez aussi vous demander quelle est la place que vous acceptez d’allouer aux

jouets. Ce n’est pas parce que vous avez une salle de jeux de 30 m2 qu’il faut absolument la remplir… Au contraire, pourquoi ne pas utiliser cet espace ou une partie de cet espace pour une autre fonction ?

Personnellement je ne suis pas une adepte des salles de jeux, quand l’enfant est petit il préfère de toute manière jouer près de nous et nous préférons avoir un oeil sur lui. Plus grand, il préfèrera jouer dans sa chambre et à partir d’un certain âge (10-12 ans) une grande partie des jouets va disparaître de sa vie

La quantité de jouets va dépendre de la place que j'ai

4. Quel âge a mon enfant ?

Ça peut paraître bête mais souvent on l’oublie, les jouets qui ne sont plus adaptés à l’âge de votre enfant, on peut s’en passer. Avec cette question, on va vite en éliminer une grande partie. Attention tout de même à ceux auxquels votre enfant est attaché.

Faut-il trier avec son enfant ?

La question que je sens arriver : mais ne faudrait-il pas trier avec l’enfant ? Oui bien sûr. Dans un monde idéal, on trie tout avec l’enfant, on n’élimine jamais sans son accord. Et vous pouvez utiliser les questions ci-dessus avec lui. Dans la réalité, on se rend compte que trier avec un enfant peut parfois prendre beaucoup plus de temps et on ne s’en sort pas car il faut faire vite et bien.

Plus petit est l’enfant, plus cela va être difficile pour lui de prendre une décision logique. Avant 7 ans, âge de raison, beaucoup d’enfants auront du mal à décider. Il faut dont vraiment l’aider. Prendre des décisions pour un enfant peut être source de stress. C’est donc parfois inutile et contreproductif de vouloir tout trier avec lui.

Vous voulez savoir comment trier avec son enfant ? Je vais publier d’ici quelques semaines un article à ce sujet.

Un enfant n’a pas besoin de jeux pour grandir, le monde qui l’entoure lui suffit

Suite à mon expérience personnelle et professionnelle et surtout à mes nombreuses lectures autour de la parentalité, je reste persuadée qu’un enfant n’a pas besoin de jouets pour bien se développer. Un enfant apprend avant tout en étant avec d’autres enfants et des adultes. En nous observant et en nous imitant.

Si on étudie la pédagogie Montessori, on remarquera que les jeux ou les activités sont présentées en très petites quantités. Trop de jeux à disposition ne fera que déconcentrer l’enfant.

Bien sûr, c’est agréable d’avoir un jeu de société à partager avec son enfant. De réaliser un bricolage, de faire un puzzle et d’avoir quelques doudous. Certains jeux sont éducatifs mais pas indispensables. C’est sympa et nous pouvons toujours en avoir. Mais la règle est : moins c’est mieux.

Le monde qui les entoure leur suffit

Moins de jouets, moins de désordre

En résumé, il n’y a pas de chiffre exact pour savoir combien de jeux vous devez ou pas garder. Cela dépend de votre lieu de vie, de vos préférences, de l’âge de votre enfant. Ce qui est certain c’est que moins vous aurez de jouets à la maison, moins vous aurez de bazar. C’est mathématique.

Prévenir plutôt que guérir

Trier c’est bien, ne pas devoir trier c’est encore mieux. Il vaut mieux prévenir que guérir. Il est en général plus facile de refuser un jouet que de le trier plus tard, une fois qu’on y est attaché. En résumé, achetons moins, privilégions les cadeaux non matériels et soyons plus heureux.


J'étouffe dans ma cuisine ? Je désencombre mon plan de travail !

Avoir une cuisine rangée et accueillante c’est important dans notre quotidien. Je ne sais pas toi, mais moi quand je rentre le soir avec les enfants et que je dois me mettre à cuisiner, si je n’ai que 50 cm2 sur mon plan de travail pour faire à manger, ça ne me donne vraiment pas envie de préparer le repas (et oui ça arrive chez nous aussi…). Mais quand j’ai beaucoup de place sur le plan de travail, quel bonheur de faire à manger. Donc oui, un plan de travail libéré c’est plus de plats fait maison, c’est manger plus sainement, moins de gaspillage, plus d’économies et un petit geste pour la planète. Notre alimentation étant une de nos plus grandes empreintes écologiques, y prendre soin c’est prendre soin de la planète.

Avec des cuisines de plus en plus souvent ouvertes sur les pièces de vie, salon ou salle à manger, c’est aussi de plus en plus important d’avoir un plan de travail aéré, cela aura un impact visuel sur le reste du logement. C’est le cas chez nous, dans notre 60m2, la cuisine donne directement sur le salon. Si elle est encombrée, c’est notre salon qui est encombré de casseroles et d’assiettes… Pas très sympa comme déco.

Désencombrer le plan de travail.

La 1ère étape pour avoir une cuisine invitante ? Désencombrer le plan de travail. C’est la base ! On va donc trier tous les objets qui se trouvent sur le plan de travail. On va donner ou vendre tous ces ustensiles encombrants que l’on n’utilise, au final, jamais. Ou presque jamais. À quoi bon garder une glacière si tu ne fais jamais de glaces maison ? « oui mais peut-être qu’un jour je voudrai en faire… ». À ce rythme-là, nos cuisines ressembleraient à un magasin d’électroménagers (pas très sympa comme décor…). Concentre-toi sur le bénéfice que tu as à éliminer cet objet et non sur l’inconvénient à ne plus l’avoir. Avoir plus d’espace, moins d’objets à gérer n’est-ce pas plus important et avantageux que de pouvoir faire des glaces maison une fois par an ?

Autre solution, n’as-tu pas la possibilité de louer ou d’emprunter cet objet ? N’y a-t-il pas un autre objet dans ta cuisine qui pourrait faire l’affaire ? Par exemple : la marguerite à la place de cuit vapeur, de simples verres peuvent faire office de verrines. N’existe-t-il pas une option moins encombrante ? Le presse-agrume rikiki en bois à la place du gros en plastique ? Et d’après mes nombreuses expériences et témoignages reçus, au plus on a d’ustensiles et de robots ménagers au moins on cuisine.

Ranger les objets à garder

Une fois tous les objets triés sur ton plan de travail, on va les ranger dans les armoires. L’objectif étant d’avoir un plan de travail le plus vide possible. Oui mais je n’ai pas de place dans mes armoires pour y ranger les ustensiles que j’ai décidé de garder… Évidemment, souvent il faudra aussi désencombrer l’intérieur des armoires… Idéalement ça sera une étape préalable pour pouvoir vider ton plan de travail. Mais en éliminant déjà les quelques gros robots ménagers que tu n’utilises jamais, ça te fera très vite beaucoup d’espace libre.

Ce que tu peux éventuellement aussi faire, c’est mettre dans une zone de stockage les très gros ustensiles que tu utilises rarement. Cela dit, la règle de base d’un bon rangement, on range par catégorie. Donc, attention à ne pas les éparpiller dans toute ta maison : tu finirais pas retrouver le jour de ton déménagement 10 ans plus tard une yaourtière jamais utilisée dans le fond de ta garde-robe ou une crêpière dans ta cave dont tu avais complètement oublié l’existence. On a tous vécu ce genre de situation, n’est-ce pas ?

Cette option est donc vraiment une option d’urgence, si vraiment tu n’en peux plus de ce plan de travail encombré et que tu souhaites faire de la place immédiatement. Mais l’objectif à terme est d’avoir tous les objets liés à la cuisine… dans la cuisine.

Un plan de travail désencombré, pour retrouver le plaisir de cuisiner

Que garde-t-on sur le plan de travail ?

C’est très simple, les objets qu’on utilise quotidiennement. Chez nous, le grille-pain n’est utilisé qu’une fois par semaine en moyenne, il a donc sa place dans l’armoire. Par contre, la planche à découper, utilisée tous les jours, est rangée sur le plan de travail. Les épices ? On peut les ranger à plat dans un tiroir, ainsi on a une bonne vision d’ensemble. C’est mon rangement préféré pour ce type d’objet, chez moi ce n’est malheureusement pas possible, peut-être que chez toi oui ?

La seule chose que je conseillerais de garder sur le plan de travail ce sont les fruits frais. Dans une armoire c’est possible, mais étant donné que c’est l’aliment que nous gaspillons le plus, il vaut mieux les avoir sous les yeux pour ne pas les oublier. Si tu as une étagère ouverte pour les ranger c’est idéal.

Pour conclure, je dirais que ce soit dans un petit ou un plus grand espace, l’idée c’est de penser essentiel et utile. Ce sera probablement différent d’une famille à l’autre, mais l’objectif principal reste le même. Un espace dégagé propice à la créativité, un plan de travail qui invite à la préparation de petits plats, un rangement facilité, une charge mentale diminuée, un gain de temps pour d’autres occupations plus amusantes.


J'ai 4 pulls, et c'est tout !

J’imagine que tu te doutes du sujet dont il est question ici… Oui, pour une fois, on va parler fringues, car c’est un sujet pas toujours évident à aborder dans le désencombrement. Mais on le sait, la fast fashion est un désastre pour la planète, les vêtements ça prend de la place, ça peut représenter un budget conséquent et en plus on a souvent l’impression qu’on a rien à se mettre…

Désencombrer petit à petit

Depuis que j’ai découvert le désencombrement en 2015 je me suis bien attaquée à ma garde-robe. Je suis passée de 2 garde-robes à 1. Pour ensuite passer d’une garde-robe à 1/2. Un seul constat : au moins j’ai de vêtements au plus facile c’est de choisir mes vêtements le matin, un moment qui est devenu tellement plus simple, de quoi bien commencer la journée. Sans parler de la gestion simplifiée du cycle du linge et du gain de place non négligeable dans un appartement de 60 m2 (dans lequel on vit à 4).

J’ai trié et diminué chaque catégorie petit à petit et la catégorie pour laquelle je suis assez satisfaite aujourd’hui ce sont les pulls d’hiver. J’ai trouvé mon style, mes couleurs, matières et marques. J’ai bien sûr éliminé tous les pulls qui ne me convenaient plus, celui dont la coupe ne m’allait pas, celui trop vieux et trop abimé pour être encore réparé, celui dans lequel je ne me sentais tout simplement pas bien. Et me voilà avec 4 pulls. Mes plus beaux, mes préférés, ceux dans lesquels je me sens tellement bien que j’ai même envie de les mettre pour dormir. Et avec de bons accessoires on peut les adapter en fonction des occasions. Avec de belles boucles d’oreille, un beau collier je peux les mettre pour une fête et sans rien ils sont parfaits pour les moments relax du week-end.

4 pulls dans ma garde-robe et c'est tout.

Un atelier couleur pour aider à trier

Il y a quelques années, j’ai fait un atelier couleurs qui m’a fait prendre conscience des couleurs qui m’allaient et celles qui ne m’allaient pas. C’est comique car celles que j’utilisais déjà beaucoup, que ce soit dans ma garde-robe ou autres (le logo d’Ecozy par exemple créé 10 ans auparavant), se sont révélées être mes couleurs de prédilection pour les vêtements aussi.

Et en seconde main…

L’avantage d’avoir déterminé un vêtement favori c’est qu’il est encore plus facile de le trouver en seconde main. Si tu es adepte de Vinted, tu dois savoir que trouver des vêtements qui nous vont vraiment et ne pas être déçue chaque fois à la réception d’un colis, ce n’est pas évident. Avant je pensais qu’acheter mes vêtements en seconde main c’était mission impossible. Maintenant ça m’arrive de plus en plus fréquemment. Et mon portefeuille et la planète me remercient !

Et les lessives ?

Concernant les lessives, je mets mes pulls plusieurs jours, jusqu’à 1 semaine. Je n’ai pas de soucis d’odeurs et j’arrive à les garder sans taches, ce qui est un miracle avec bébé de 15 mois qui apprend à manger tout seul… Avec 4 pulls je peux donc tenir 1 mois. Sachant que ces pulls sont de qualité en pure laine, je fais une lessive laine par mois avec les autres textiles fragiles. Ça ne simplifie pas ma gestion générale du linge, mais étant assez frileuse j’ai besoin de laine et une matière naturelle de qualité, quel plaisir au quotidien.

Moins mais mieux

C’est fou mais avoir moins de vêtements nous encourage à acheter moins de vêtements. Car quand on a que nos plus beaux vêtements sous les yeux on a toujours l’impression d’avoir quelque chose à se mettre et on a moins le sentiment d’avoir besoin de faire les magasins. Et je peux donc me permettre financièrement d’acheter de meilleure qualité.


J'ai reçu un cadeau que je n'aime pas... que faire ?

75% des cadeaux de Noël ne plaisent pas. Voilà de quoi déculpabiliser quand on se dit que le dernier cadeau reçu par sa cousine ou par belle-maman n’est pas vraiment à notre goût ou complètement inutile.

Aujourd’hui les biens matériels sont assez peu coûteux. Et nous avons tout ce qu’il nous faut (vraiment), à moins d’être dans le besoin. Il est donc très difficile d’offrir un cadeau utile.

Souvent nous offrons ce qu’on aurait aimé recevoir nous-même. C’est certain, le cadeau que j’offre me plaît, mais plaît-il vraiment à la personne à qui je souhaite faire plaisir ? La couleur, la matière, le style, … On est tous tellement différents et les possibilités tellement nombreuses.

Et donc voilà, les fêtes sont passées et j’ai (encore) reçu un cadeau matériel qui ne me plaît pas, qui va encombrer (davantage) mon habitation et qui va créer des déchets.

Cadeaux de noël

La première question à se poser avant tout, c’est comment faire pour que cette personne ne m’offre plus de cadeaux non désirés ?

Si, à priori, vous ne recevrez plus de cadeau de cette personne, ce n’est pas nécessaire de passer par cette étape, avouons-le, assez délicate. Mais si chaque année, ou même plusieurs fois par an, vous recevez encore et encore des cadeaux non désirés, il va falloir y remédier.

Soyez franc & bienveillant

La clé, c’est communiquer. Dites-le, d’une manière ou d’une autre, que ce cadeau ne vous plaît pas, en fonction de la personne, avec le plus de tact possible. N’essayez pas de détourner la question, dites simplement que l’objet ne vous plaît pas ou que vous n’en avez pas besoin. Tout en reconnaissant le geste qui partait d’une bonne intention.

Expliquez vos valeurs

Si c’est une question de valeurs, désencombrement et/ou zéro déchet, expliquez votre démarche. Dites-le que vous n’avez pas besoin de 2 paires de pantoufles. Que vous lisez tous vos livres sur votre liseuse. Que vous préférez un vêtement de seconde main. Que vous essayez de désencombrer, que les objets vous pèsent, que vous voulez avoir moins d’objets chez vous.

Proposez des alternatives

Pour de nombreuses personnes, ne pas offrir de cadeau reste impossible. Proposez donc des alternatives qui vous plairont, donnez un maximum d’idées. Des cadeaux non matériels, chocolat, bon cadeau, resto, un ticket à gratter, une sortie, un repas fait maison, etc.

Stop aux cadeaux

Pourquoi ne pas suggérer (il n’est jamais trop tôt pour préparer le terrain) de ne plus faire de cadeaux à Noël l’année prochaine ? De mettre l’accent sur le fait de passer un bon moment ensemble. Noël est avant tout une fête de partage. C’est une démarche que j’ai suggéré à ma famille il y a plusieurs années et elle a été très bien acceptée. Il n’y a plus le poids de l’obligation de faire un cadeau. Ça ne veut pas dire qu’on ne fait plus jamais de cadeau, mais il y en a moins, ils sont plus réfléchis et plus pertinents.

Montrez l’exemple

Généralement quand on a reçu un cadeau on a tendance à vouloir offrir en retour. Un cercle infernal quand on ne veut plus recevoir de cadeau. Vous pouvez montrer l’exemple. Offrez du non matériel, du temps, des bons cadeaux, bref ce que vous aimeriez que l’on vous offre.

Ok mais en attendant j’ai quand même reçu des cadeaux dont je n’ai aucune utilité. Que faire ?

Oui je sais, certaines idées que je vais vous présenter fâchent, mettent mal à l’aise. C’est clairement un sujet délicat, à vous de voir la démarche qui vous convient. Souvent on s’en fait pour peu et les personnes comprennent assez bien l’idée, si vous savez leur expliquer de manière bienveillante, en expliquant VOTRE démarche.

  • Le dire clairement à la personne et voir si il /elle a la possibilité de le changer.
  • Donner à une association.
  • Revendre sur les plateformes comme Facebook, 2demain, Vinted, etc.
  • Proposer l’objet à des plateformes comme Usitoo (Belgique), une sorte de bibliothèque d’objets, oui votre machine à raclette pourra servir à d’autres dans une vraie optique d’économie de partage.
  • Peut-être l’avez-vous déjà, ou un objet similaire ? Excellent argument pour pouvoir l’échanger ou le remettre à la personne. Une paire de pantoufle ? Mais j’en ai déjà une. Un poivrier ? J’en ai déjà un. Un pull rose ? Ce n’est vraiment pas ma couleur.
  • Ou pourquoi ne pas organiser une soirée d’échanges de cadeaux entre amis ?

Ne culpabilisez pas et ne gardez pas un objet qui vous pèse, que vous n’aimez pas chez vous. C’est une énergie négative dans votre habitation, votre endroit de ressourcement. Débarrassez-vous en et si la personne est amenée à s’en rendre compte, allez repêcher mes conseils ci-dessus pour lui expliquer votre démarche en toute bienveillance, car rappelons-le, même si l’objet vous pèse, le geste partait d’une bonne intention.


Sapin de Noël zéro déchet DIY, le tutoriel

Dans mon article précédent, sur le sapin de Noël en général, je donne différentes pistes pour des alternatives écologiques au sapin de Noël « classique ». Même si cela fait bien longtemps que je n’ai plus fait de sapin, je voulais tout de même apporter un peu de magie à la maison pour ce moment familial, surtout pour ma fille de presque 4 ans.

Cette année, vu la taille de mon appartement (60m2) et le fait que je

souhaite faire cela de la façon la plus écologique et minimaliste possible, je me suis lancée dans un sapin

de Noël fait maison. Avant de commencer, j’avoue que je n’étais pas certaine du résultat. On voit souvent de belles images sur Pinterest et une fois réalisé chez soi, ça ne donne pas toujours aussi bien, toi aussi tu as vécu ça ? Mais cette fois, je dois bien avouer que je suis satisfaite.

Comment faire ?

J’ai glané quelques branches d’arbre dans le petit parc à côté de chez moi. Habitant le centre-ville, j’ai été surprise de la facilité de trouver les branches adéquates en quelques minutes. Déjà une chouette activité avec ma petite miss zéro déchet.

Ensuite j’ai mesuré et coupé 10 branches allant de 10 cm à 1m, pour un sapin d ‘1m de hauteur. Il y a 10 cm entre chaque branche.

Je les ai nettoyées avec un Opinel, sans les enfants dans les parages pour être tranquille. Je les ai ensuite disposées au sol, un peu joué avec les différentes branches pour avoir le meilleur résultat visuel, et une vraie forme de sapin. Une fois la forme et les 10 branches définies, je les ai attachées ensemble avec du fil blanc que j’avais sous la main, branche par branche sur chaque extrémité.

Sapin DIY Tuto

Décorations

Et voilà le sapin terminé, il faut ensuite l’accrocher au mur. Et maintenant, place à la décoration.

J’ai eu la chance de pouvoir utiliser un max de décorations de récup que ma maman m’a prêtées. C’était chouette car j’ai retrouvé plein de décos que moi-même j’accrochais étant enfant, moment plein de souvenirs. Comme souvent, j’avais quasi tout ce qu’il me fallait chez moi ou chez un proche.

J’ai aussi chiné 6 petits décos en seconde main sur internet, j’en ai trouvé chez une vendeuse qui me proposait aussi des vêtements de seconde main, ça tombait à point pour rentabiliser financièrement et écologiquement l’envoi par colis. Car n’oublions pas qu’envoyer une boule de noël de seconde main par colis, ça a un gros impact environnemental, là aussi il faut rationaliser.

Il n’y a que la guirlande lumineuse que j’ai achetée neuve et 1 décoration flocons, que j’utiliserai pendant de longues années je pense.

Décorations sapin de noël diy

Il est bien sûr possible de fabriquer ses propres décos de noël, avec par exemple des pommes de pin, des oranges séchées, des feuilles, etc. mais cette année ça n’est pas encore à l’ordre du jour, un petit pas à la fois… rendez-vous l’année prochaine.

Mais en attendant, je partage avec vous une idée que j’adore car elle me semble très simple à réaliser, elle est 100% récup et très jolie, la couronne de Noël de R.use.fabrik

Guirlande lumineuse

Je voulais juste attirer ton attention sur toutes ces décorations lumineuses qu’on voit de plus en plus dans les magasins. Souvent très peu coûteuses et toutes aussi jolies et mignonnes les unes que les autres, en formes de nounours, d’oiseau, de cœur, etc. bien sûr ça donne envie. Mais elles fonctionnent souvent sur piles. Un déchet de pile est très polluant ou très difficile à gérer en fin de vie. Il vaut mieux les éviter et opter pour une guirlande qu’on branchera et qui ne deviendra pas obsolète dès qu’on sera à court de piles. C’est peut-être plus coûteux à l’achat (sauf si acheté en seconde main) mais on la gardera plus longtemps et elles sont bien plus lumineuses.

Crédit photo R_Use.fabrik Couronne de noël récup

Coût d’un sapin DIY

Ici mon sapin ne m’a rien coûté, à part les 2 euros de décorations et environ 20 € pour la guirlande lumineuse à réutiliser plusieurs années.

Pour le sapin en lui-même, c’est quasi 0€. Je dis quasi 0 car il y a bien un peu de ficelle, un clou, mais ça dépasse rarement les 5 euros et généralement on a tout sous la main, c’était mon cas.

Si tu te lances aussi dans la fabrication de ton sapin, je serais bien curieuse de ton résultat, aussi satisfait.e ?


Quel sapin de noël éco-responsable choisir ?

Mon beau sapin… Roi des forêts…

Et bien je te souhaite de rester dans la forêt où tu as bien plus ta place que dans mon salon, selon moi.

C’est certain, un beau grand sapin dans son salon c’est magnifique, ça sent bon et ça émerveille les enfants. Mais quand je te vois sur le trottoir deux semaines après Noël attendant le camion poubelle avec des dizaines d’autres sapins en train de perdre leurs épines… Ça me fend le cœur.

Bon ça c’est pour le côté sentimental. Sinon côté écologique, la production des sapins de Noël autant dire que ce n’est pas vraiment ce qu’il y a de mieux ! En effet, une forêt de sapins c’est un désert de biodiversité. À la place, il vaudrait mieux une vraie forêt naturelle.

Mais bon, c’est quand même Noël, alors on ne va pas arrêter toutes les traditions car, comme pour tout, on peut faire différemment, mieux, plus écologique, plus responsable et avec moins de déchets !

Sapin de noël, lequel choisir?

Mais alors quel sapin choisir me direz-vous ?

Pourquoi pas un sapin synthétique, il en existe de très beaux. À condition de l’utiliser au moins 20 ans pour compenser son empreinte écologique assez conséquente.

En effet, le sapin synthétique est fabriqué à partir de pétrole et souvent hors de l’Europe, il faudra donc le transporter sur plusieurs milliers de kilomètres.

Alors si sapin artificiel, on le choisit de qualité, en seconde main de préférence, on le range, on le stocke correctement et on le ressort chaque année pour le plus grand plaisir de toute la famille.

De cette façon, on peut dire que l’impact environnemental de l’achat est alors en partie rentabilisé. Et votre portefeuille vous dira aussi merci.

On peut aussi opter pour un sapin naturel mais certifié bio. La Ferme Nos Pilifs à Bruxelles propose la vente de sapins éco-responsables, provenant de forêts belges gérées durablement. Ils proposent aussi un système de croix réutilisable. Pour éviter de jeter chaque années des milliers de croix en bois. Je dis bravo à ce geste en plus !

Ils proposent également des sapins fabriqués à partir de matériaux de récup. Le design est sympa, le prix correct et l’impact environnemental quasi nul. Et en plus on soutient une association avec beaucoup de sens.

Il y a aussi la possibilité du sapin « do it yourself ». Pour ma part, j’ai opté pour cette solution. Ça faisait longtemps que je n’avais plus mis de décorations de Noël, je n’y voyais pas trop d’intérêt.

Photo : La Ferme Nos Pilifs
Sapin de noël Zéro déchet

Mais cette année avec une petite fille de presque 4 ans, je vois ça très différemment. Nous avons décoré l’appartement et cela a été un vrai plaisir. Je me suis d’abord demandé comment faire un sapin écolo, qui soit facile à réaliser et surtout qui ne prenne pas beaucoup de place dans notre appartement de 60m2.

Après quelques recherches sur internet, j’ai trouvé le sapin mural avec quelques branches d’arbres. Qu’en penses-tu ?

La simplicité, l’encombrement minimal et le côté zéro déchet m’ont complètement séduite. Je me suis lancée dans l’aventure. Pour le résultat et le tuto du sapin fait maison, c’est dans le prochain article de blog que je publierai très prochainement, à suivre.

En résumé, quel sapin éco-responsable choisir ?

Par ordre de durabilité :

  1. Le sapin avec des matériaux de récup, fait soi-même ou acheté tout fait
  2. Le sapin synthétique acheté en seconde main
  3. Le sapin naturel certifié bio et durable
  4. Le sapin synthétique neuf qu’on utilisera minimum 20 ans

Coût d’un sapin

J’ai fait quelques recherches sur le coût d’un sapin pour voir ce qui était le plus rentable. Évidemment les prix varient énormément en fonction des espèces pour les sapins naturels, de leur qualité, des labels et bien sur de leur taille. Les prix ci-dessous sont des moyennes.

Naturel : 13 à 178€ (certifié bio, Ferme Nos Pilifs)

Synthétique neuf en 150 cm de hauteur : 130€. Utilisé pendant 20 ans il vous en coutera 6,5€/an).

Synthétique en seconde main : environ 65€ (je pars du principe que le seconde main se vend 50% du prix du neuf quand il est en bon état).

Sapin design en bois à base de récup : 39 à 85€. Perso j’ai flashé sur le sapin de la Ferme Nos Pilifs.

Fait maison à base de récup : quasi 0€*

*je dis quasi 0 car il faut bien un peu de ficelle, un clou, mais ça dépasse rarement les 5 euros.

Comme tous nos gestes du quotidien, choisir le geste le plus écologique peut être un vrai casse-tête, à chacun de peser le pour et le contre, de faire en fonction de ses envies, de ses possibilités…

J’espère en tout cas que tu auras quelques inspirations pour une démarche responsable pour ton sapin de cette année. N’hésite pas à me dire pour quelle option tu auras opté : naturel, synthétique, seconde main ou fait maison ? ça m’intéresse vraiment d’avoir ton avis.

Sources :

https://presse.ademe.fr/2016/12/un-noel-ecoresponsable-au-nez-et-a-la-barbe-du-pere-noel.html

https://afsnn.fr/le-sapin-de-noel/environnement

https://www.celagri.be/wp-content/uploads/2021/09/CULTURE-DU-SAPIN-DE-NOEL_2021.pdf


Le furoshiki, ou comment offrir du zéro déchet de façon créative et stylée !

Anniversaires, Noël, St-Nicolas, St-Valentin, fête des mères, … Toutes ces fêtes riment souvent avec le plaisir d’offrir et de recevoir. J’avoue que même en tant que minimaliste et adepte du zéro déchet, recevoir un beau cadeau fait toujours plaisir. Même si l’habit ne fait pas le moine, un joli emballage c’est quand même plutôt sympa. Mais si ce joli cadeau est emballé dans un furoshiki, je fais des bonds de joie ! Dans un quoi ??? Un FUROSHIKI… Je t’explique…

Le furoshiki est une technique d’emballage et de nouage avec un carré de tissu, qui nous vient tout droit du Japon. Utilisé depuis des centaines d’années pour transporter toutes sortes d’objets, nous l’utilisons maintenant pour emballer nos cadeaux zéro déchet. Car ce morceau de tissu on le réutilisera encore et encore bien sûr.

Personnellement, j’adore offrir un cadeau emballé dans un furoshiki. Déjà c’est plus joli et sophistiqué qu’un cadeau emballé dans du papier et du plastique et surtout ça fait parler zéro déchet de manière très positive. Ça donne envie de s’y mettre et ça, c’est un sacré geste du petit colibri.

La technique

Pour réaliser un furoshiki il vous faudra un morceau de tissu carré, ça peut fonctionner avec un tissu rectangulaire mais c’est plus difficile. Il existe des dizaines de nouages différents, en fonction de ce qu’on souhaite offrir.

J’ai fait d’autres vidéos pour les autres pliages : boîte, bouteilles, fleurs, … N’hésite pas à jeter un coup d’oeil sur ma page facebook ou instagram

Quel tissu acheter ?

Ouille, j’ai entendu le mot acheter ??? Dans une optique de zéro déchet, avant d’aller acheter on va fouiller dans nos tiroirs pour y trouver de vrais trésors. Un morceau de tissu, un joli torchon jamais utilisé, un beau foulard, bref du tissu qu’on utilise pas, on en a tous, plein les placards.

« Non moi pas ». Ok, tu n’as rien trouvé dans tes placards ? Tu peux acheter de très beaux foulards en seconde main pour 0,5€ voire 1€/pièce. Magasin de friperie ou internet, c’est très facile à trouver.

« Non, j’ai envie d’acheter un vrai furoshiki ». Ok mais alors, un furoshiki fait avec des tissus de récup et made in Belgium ? Oui, c’est possible, va voir chez Repepete, Carole et Anne-Cécile te préparent ça dans leurs locaux de Wavre, en plus ils sont vraiment bon marché, entre 3 et 7€/pièce.

Je le donne le furoshiki?

C’est la question que j’entends à chaque atelier que j’anime sur les furoshikis. Je dis toujours que si la personne à qui tu l’offres ne va pas l’utiliser et que ça va tout simplement encombrer ses placards, n’aie pas peur de le reprendre. Si à son tour elle va faire son colibri pour offrir un cadeau emballé dans un furoshiki, laisse-le lui et tu peux être fièr.e d’avoir semé cette petite graine.

Et après le furoshiki?

Depuis que je me suis mise aux furoshiki pour emballer des cadeaux, j’ai commencé à utiliser cette technique pour emballer d’autres choses : le goûter de mon bébé pour aller au parc, la tarte que j’emmène chez les amis, les chaussettes dans la valise, etc. De quoi récupérer les anciens langes/tétra de bébé que je n’utilise plus, bref de la maxi récup.

Zéro limite à la créativité dans le zéro déchet ! C’est beau ça quand même !

Envie de tester et de faire connaître le furoshiki et le zéro déchet autour de toi ? Organise un atelier ou teambuilding dans ton entreprise, ta commune, en famille, entre amis, … Contacte-moi pour plus d’infos.


Vaisselle pour bébé et zéro déchet, comment faire le bon choix ?

Avoir un enfant, et encore plus un bébé, engendre parfois plus de déchets que ce qu’on aurait pu s’imaginer. On parle le plus souvent des couches mais clairement, tout pour le bébé est devenu une vraie usine marketing… Alors, de quoi avons-nous vraiment besoin et comment faire le meilleur choix sans se laisser tenter par toutes ces mignonneries qui ne sont souvent pas 100% saines, souvent chères et, surtout, qui termineront très vite à la poubelle… ?

Dans cet article, je vous emmène côté cuisine et je décortique pour vous certaines de mes expériences en vaisselle « pour » bébé. En espérant que ça pourra vous aider ou, en tous cas, vous éclairer dans vos choix.

Vaisselle en fibre de bambou, pas si écologique que ça

Il y a 3 ans, voulant la vaisselle la plus saine pour ma puce qui commençait la diversification alimentaire, je me suis tournée vers la vaisselle en fibre de bambou. Les ustensiles sont très stylés et colorés, j’adore.

Après quelques utilisations, j’ai voulu comprendre comment était réellement produite cette vaisselle. Quelques petites recherches plus (trop) tard, j’ai compris que la fibre de bambou est mélangée à une résine en plastique notamment de la mélamine.

D’où la suite de mes investigations sur la migration de cette substance vers la nourriture à des températures élevées. J’ai trouvé une toute petite documentation technique qui indiquait qu’il ne fallait pas mettre cet ustensile à une température de plus de 100°C… J’ai vraiment dû chercher pour trouver cette info. Bref, je commence à avoir des doutes. Sans infos plus claires, je me dis que je vais éviter la vaisselle en fibre de bambou pour les aliments chauds. J’applique le principe de précaution.

Bam ! Février 2021, une étude allemande confirme que la vaisselle en fibre de bambou n’est pas stable. Il peut y avoir migration sous l’effet de la chaleur ou en contact avec des aliments acides.

La commission européenne statue et confirme que l’utilisation de fibres de bambou dans des matériaux plastiques n’est plus autorisée.

En plus, contrairement à ce qu’on pourrait croire, cette vaisselle est assez fragile. Elle se casse très facilement quand elle tombe, ce qui est arrivé bien souvent chez nous…

Ce qui est très dommage car cette vaisselle est vraiment stylée. mais elle peut être utilisée pour d’autres usages bien sur.

Crédit photo : Biobu

Ok, mais quelle alternative écologique et saine pour mes enfants ?

Une alternative simple, saine, écologique et économique ? Direction votre cuisine !

On ne le dira jamais assez, nous avons tout ce qu’il faut. Tout ce qui se trouve dans vos armoires peut faire l’affaire ! Vos bols, vos assiettes, vos verrines, vos petits couverts, etc. peuvent servir à bébé.

En faisant un peu de tri vous trouverez probablement des trésors. Pour bébé, choisissez-les avec des matériaux sans danger : en inox, en céramique ou en verre.

N’est-ce pas la bonne nouvelle du jour? Vous ne devez rien acheter. C’est le portefeuille qui sera content. Et la planète aussi.

Oui mais donner un verre à mon bambin, ça va finir par casser !

Pour mon petit bonhomme de 12 mois, je lui ai toujours donné ses purées et ses panades dans un bol en céramique, je lui donne à manger avec une petite cuillère en inox et il boit dans un verre en verre, nous n’avons donc rien dû acheter. Il commence à manger seul mais plus en mode DME (diversification menée par l’enfant), c’est donc la table qui fait office d’assiette, ses mains de couverts et le sol de poubelle…

Jusque-là, c’est vrai que c’est facile. Le problème c’est quand bébé commence à manger seul à la cuillère. C’est à ce moment qu’il va commencer à jeter son assiette par terre. Si vous avez un chien c’est bien, sauf qu’il pourrait devenir obèse…

Par contre, certains parents le témoignent, les bambins qui utilisent la vaisselle cassable vont vite comprendre que ça casse. Vu le poids d’une assiette en céramique, elle « ‘volera » moins facilement que l’assiette en plastique. Vous aurez quelques verres ou assiettes à ramasser c’est vrai, mais ça ne dure pas. À un moment, bébé aura assez expérimenté et passera à autre chose… le nombre d’assiettes cassées nécessaires pour qu’elle ou il arrête ses expérimentations est très variable d’un enfant à l’autre… Chez nous il en a fallu beaucoup…

Le mieux, si vous aimez votre vaisselle, c’est d’aller chiner de la vaisselle en seconde main sans intérêt, que vous pourrez voir se casser en mille morceaux sans vider toutes les larmes de votre corps.

Perso, chez moi ça a pris un peu de temps. Ma fille aimait beaucoup expérimenter le verre qui tombe sur le carrelage… Il a fallu quelques assiettes, bols et verres qui ont terminé à la poubelle…

Quel matériau choisir ?

C’est vrai que si on a un enfant qui adore jeter sa nourriture et la vaisselle qui la contient, ça devient fatiguant de nettoyer le sol (voire les murs…) après chaque repas. Rester à côte de bébé qui apprend à manger seul pendant 30 minutes… C’est fatiguant aussi et ça prend du temps, si précieux. Alors on va quand même parfois se tourner vers du matériel spécial bébé. Pas pour lui, lui ça lui est égal de manger dans de la porcelaine ou dans du plastique, mais bien pour notre confort, à nous parents épuisés. Dans ce cas quel matériau choisir .

Idéalement l’acier inoxydable 18/10. C’est un matériau vraiment sûr au niveau santé, il n’ a aucune substance qui peut migrer vers la nourriture. Ce sont aussi des éléments incassables. Le seul petit inconvénient, c’est le bruit que ça peut faire si votre bébé se prend déjà pour une star des percussions.

On peut aussi opter pour du bois mais attention aux produits utilisés pour protéger le bois. Il existe des assiettes pour bébé en bois ou en verre avec une ventouse, je trouve la version en verre intéressante, elle sera vraiment durable dans le temps, pas de déformation ou décoloration, et totalement saine vu que le verre est inerte. Je ne l’ai pas encore testée et je me demande juste si la ventouse tiendra bien sur notre table en bois ? Sur la tablette en plastique d’une chaise bébé, il ne devrait pas y avoir de soucis.

En résumé, voici les étapes pour choisir une vaisselle pour son bébé la plus durable et saine possible.

  1. On regarde ce qu’on a dans nos armoires, on a peut-être bien de la vaisselle incassable qui pourra servir pour son petit bout.
  2. On demande autour de soi, des bébés il y en a et il y en a eu beaucoup… il est fort à parier que dans votre entourage on pourra vous prêter ou donner de la vaisselle adaptée.
  3. On cherche en seconde main.
  4. Si je n’ai toujours rien trouvé, j’opte pour une vaisselle écologique : en inox, en bois ou en verre. J’achète uniquement ce dont j’ai besoin, 1 assiette, 1 bol et 1 verre suffisent. Je lave après utilisation et j’évite ainsi d’encombrer mes armoires.


Les couches lavables : 3 ans d'expérience et 2 bébés...

Bébé a maintenant 8 mois. Quand il a eu 6 semaines environ et que j’ai commencé à émerger de mon hibernation post-accouchement, j’ai ressorti les couches lavables de ma grande. Au même moment, je démarrais l’aventure de l’hygiène naturelle infantile. Et là je me suis rappelée que, non les couches lavables ce n’est pas toujours simple. Que les couches lavables c’est plus de travail que les couches jetables. Alors pourquoi revivre l’aventure pour mon 2ème bébé, moi qui vous donne quotidiennement des trucs et astuces pour simplifier son quotidien ?

Bébé en couche lavable

C’est plus écologique

Un bébé c’est environ 4.000 couches. L’équivalent d’une tonne de déchets. Il faut près de 500 ans à cette petite couche jetable pour se dégrader entièrement… La couche jetable 100% compostable n’est pas encore née. En fonction de l’endroit où l’on habite, elles sont soit enterrées soit incinérées. Même en prenant en compte les lavages, leur fabrication et les produits d’entretien, les couches lavables restent plus écologiques. Á condition de les utiliser quand on les a achetées bien sûr.

C’est plus économique

Les couches jetables coûtent de 0,1€ jusqu’à 1,16€ pour les couches piscine. Le prix moyen d’une couche écologique est d’environ 0,35€. C’est un réel gouffre financier. Jusqu’à 2.000€ par enfant. Avec les couches lavables, j’ai dû dépenser environ 500€ pour mes 2 enfants. Avec les lessives en plus, j’arrive peut-être à 600€. J’avoue que je n’ai pas fait de calcul précis, mais je sais que les paquets de couches jetables écologiques sont cher et que je fais de réelles économies. Surtout si je peux les revendre en seconde main par après.

C’est meilleur pour la santé de bébé.

Les couches jetables comportent de nombreuses substances potentiellement toxiques pour bébé. Même si ces dernières années les fabricants ont fait des efforts pour être plus transparents sur la composition de leurs produits, les produits potentiellement toxiques sont toujours présents. Des parfums, des colles, des traces de pesticides, de glyphosates, des dérivés de chlore, etc. Tous les effets sur la santé de nos petits bouts ne sont pas encore connus. Perso, je préfère utiliser le principe de précaution et éviter des produits qui peuvent être dangereux pour mon bébé. La roulette russe, c’est pas mon truc. On peut recourir aux couches jetables écologiques, mais elles ne sont pas entièrement sans produits douteux. Et leur coût reste élevé.

Alors oui, les couches lavables c’est un peu plus de travail que les couches jetables. Il faut tout d’abord s’y retrouver avant de les acheter, quel système, quelle marque et quelle matière choisir ? (je vous encourage vivement à suivre un atelier ou louer un kit avant d’acheter). Ensuite, il faut apprendre à les laver et à les stocker correctement. Il faudra informer l’entourage qui s’occupera aussi de bébé. Bref, oui c’est du travail, mais en simplifiant son organisation on peut se le permettre. Après 3 ans de couches lavables avec ma grande, j’ai appris à simplifier ma routine.

Explications :

 

Comment j’ai fait pour simplifier l’utilisation des couches lavables ?

Je n’utilise qu’un seul système, le système TE2.

Se limiter à un seul système permet de gagner du temps, avant je me posais toujours la question de quelle couche j’allais mettre à bébé. C’est aussi plus compliqué pour les autres personnes qui s’occupent de mon bébé et qui ne sont pas des pros des couches lavables.

Mon kit pour un bébé de 8 mois en couches lavables la journée :

  • 5 nacelles hamac (fait office de culotte de protection imperméable.
  • 10 langes tetra à plier (achetés en seconde main, 1€/pièce).
  • 10 inserts à plier (différentes marques)

Budget total = environ 250€.

Kit qui peut servir pour plusieurs enfants et qui se revend facilement en seconde main. J’ai aussi obtenu 100€ de prime de ma commune.

Á noter que comme je fais l’hygiène naturelle infantile, j’ai tendance à changer mon bébé le plus possible, ce qui le garde connecté à son élimination, il sent quand son lange est sec ou mouillé. J’utilise donc plus d’inserts que vraiment nécessaire.

Je pourrais facilement m’en sortir avec 4 nacelles, mais j’ai déjà acheté 2 taille L en plus de mes 3 nacelles taille M, histoire de les avoir sous la main quand bébé sera plus grand. Comme elles lui vont déjà très bien, je les utilise.

J’ai réorganisé ma salle de bain

  • J’ai installé une table à langer murale avec étagères intégrées. C’est tellement plus pratique d’avoir les produits sur une étagère devant soit que dans des paniers sur la table à langer.
  • J’ai installé des tiroirs de rangement dans la salle de bain pour tous les vêtements de nos 2 enfants. J’ai accès à leurs vêtements en étant devant ma table à langer.
  • J’ai le robinet juste derrière moi quand je change bébé. Mais ce n’est pas primordial, quand la table à langer était dans la chambre on utilisait un flacon de récup avec de l’eau, ça le faisait aussi.
  • Le seau à couches pour stocker les couches sales se trouve dans la baignoire juste à côté de la table à langer.
  • On utilise la paroi de douche et une barre à serviettes pour sécher les couches quand elles ont été lavées.

J'organise ma table à langer

Explications en vidéo :

Ce qui fait que tout ce qui concerne le change de bébé est dans une seule pièce. TOUT est accessible quand je suis devant la table à langer, sans me déplacer. Ce qui est aussi plus sécurisant pour bébé. Il y a juste la machine à laver qui est sur notre terrasse.

Vous pensez peut-être que je dois avoir une salle de bain immense ? Pas du tout, elle fait exactement 4,4 m2 avec une baignoire. Alors c’est sûr que ce n’est pas la salle de bain la plus zen qui soit, mais elle est certainement extrêmement fonctionnelle et me simplifie le quotidien. Et ça, ça vaut toutes les salles de bain déco/design du monde 🙂

Et la nuit ?

Le sommeil c’est précieux… J’ai les bonnes couches de nuit. Je sais comment faire, je l’ai fait avec ma grande, mais au moment d’écrire ces lignes je n’ai pas encore passé le cap de mettre les couches lavables la nuit. Le problème c’est qu’une fois qu’on a pris une habitude, il est difficile de la changer… Affaire à suivre.

Et à la crèche ?

À notre 1ère crèche on amenait nos couches lavables, ça s’est très bien passé. Au passage à la 2ème crèche, c’était en plein hiver, ma fille était beaucoup plus grande et on devait payer les couches, même si on apportait les nôtres. Du coup on a laissé tombé les couches lavables pour la crèche. Aujourd’hui, vu que ça me semble beaucoup plus simple et que mon système tourne très facilement, j’avais envie d’apporter à nouveau mes couches lavables,. Mais grosse déception, les puéricultrices n’en veulent pas. J’ai vraiment été déçue, moi qui était super motivée ! Leurs arguments portent sur l’hygiène, les odeurs… Je peux les comprendre, leur métier n’est pas facile. Après discussion avec elles, je ne sais pas si elles sont tout simplement réticentes car elles ne connaissent pas et ont des croyances par rapport à l’utilisation des couches lavables. Ou si vraiment elles ont eu de mauvaises expériences. Mais dans tous les cas, le travail de sensibilisation et d’information auprès du personnel lié à la petite enfance a encore du chemin devant lui.

100% Lavable ?

Non, on utilise encore des couches jetables écologiques. Pour le moment surtout pour la nuit, mais j’espère bientôt m’en passer. Et il arrive aussi que je n’ai pas lavé assez vite et que toutes les couches lavables sont en train de sécher, mais ça devient de plus en plus rare. Je conseillerais d’avoir toujours quelques couches jetables à la maison en backup, histoire de ne pas trop se mettre la pression. On est de supermamans, pas des superwomans 🙂