Bébé a 6 mois et fait dans le pot

L’HNI pour simplifier l’utilisation des couches lavables

Comment ça a commencé

Il y a environ 3 ans, j’ai participé à un atelier où une maman avait témoigné sur l’hygiène naturelle infantile (HNI) qu’elle pratiquait avec son bébé de 7 mois. Son bébé faisait caca uniquement dans le pot…
Ce témoignage m’avait beaucoup marqué, je n’avais pas vraiment essayé avec ma fille de 8 mois à l’époque (pensant que c’était déjà trop tard pour commencer, je me rends compte maintenant que cela aurait été possible). Mais j’avais gardé l’idée pour un éventuel deuxième bébé.

Bébé 2 est arrivé en septembre. J’étais convaincue d’essayer l’HNI avec lui, ne sachant pas trop comment faire ou comment commencer, j’avais bien lu un livre, mais ce n’était pas très convaincant. J’ai essayé et commencé vers ses 6-8 semaines. Je l’ai mis une fois au-dessus du lavabo. Une fois sur les toilettes. J’ai observé, pour comprendre quand il devait faire pipi ou caca. Bébé sur son tapis de jeux, ses petites fesses à l’air, avec alèse et langes lavables sous son derrière. Je me suis rendu compte qu’il faisait pipi toutes les 15 minutes… ouille, vais-je y arriver ??? je ne sais quand même pas le mettre sur le pot toutes les 15 minutes ! (rassure-toi, quand bébé grandit il fait pipi bien moins souvent). Ensuite, j’ai remarqué qu’il faisait caca 10 minutes après la tétée.

Et puis très vite un pipi est arrivé dans les toilettes… puis un caca (encore liquide avant la diversification alimentaire). Quel moment de joie intense ! Qui aurait cru que les cacas et pipis de mon bébé m’apporterait une telle satisfaction !
Mais surtout j’ai eu le sentiment que c’était tellement dans la logique des choses, que c’était bien plus normal que de faire dans son lange. Et quand ça arrivait directement dans les toilettes et qu’il n’y avait vraiment rien à nettoyer, quelle simplicité dans mon quotidien.

Avec la diversification alimentaire, capter les selles a été de plus en plus facile. Les signes sont très clairs, bébé pousse et devient tout rouge, comme une tomate sur le point d’exploser…

Bébé fait caca dans le pot à 6 mois

HNI ?

Cette « méthode », qui n’est pour moi pas vraiment une méthode mais juste quelque chose qu’on fait, s’appelle HNI (Hygiène Naturelle Infantile) ou communication de l’élimination. L’objectif premier est de garder bébé connecté à son besoin d’élimination, qu’il a dès la naissance. La plupart des parents sont d’ailleurs parfois, ou souvent, « arrosé » par bébé qui va faire pipi lorsqu’on lui enlève son lange, c’est instinctif de ne pas faire sur soi. Si tu as un bébé, n’as tu déjà pas vécu ça ? Puis cette connexion va disparaître durant ses premiers mois si on ne répond pas à ce besoin.

La propreté n’est pas un objectif en soi de l’HNI, mais les nombreux témoignages l’attestent, les bébés HNI sont bien plus vite propres (vers 15 à 24 mois, voire 12 selon certains parents) par rapport à 26-36 mois pour les bébés non HNI. Ce n’est pas un objectif car décider pour son enfant quand il devrait être propre n’est pas constructif, c’est lui et lui seul qui le décidera, mais on peut l’aider, notamment en le gardant connecté à ses besoins. Cette acquisition de la propreté plus tôt est un bel avantage pour l’environnement car on va utiliser bien moins de couches, qu’elles soient lavables ou jetables. Avantage aussi pour notre portefeuille et peut-être aussi pour la confiance en soi du bambin et de sa motricité.

Dans une grande partie du monde où les langes jetables sont trop chers, c’est une pratique tout à fait courante et « normale », comme chez nous avant l’arrivée de ces langes jetables dans les années 50. Quand nos grand-mères n’avaient que des langes lavables sous la main, elles devaient certainement tout faire pour se faciliter le quotidien : avoir moins de langes à laver au quotidien et moins longtemps avec un bambin propre plus vite.

HNI et couches lavables

Bébé a maintenant 6 mois et ça doit faire plus de 2 mois que je n’ai presque plus de selles dans les couches.
J’en suis bouche bée.
Á quel point ça été facile.
Á quel point c’est devenu une habitude.
Á quel point c’est normal pour nous (et sans doute pour lui aussi).

J’ai fait les couches lavables avec ma fille qui a maintenant 3 ans. Les couches lavables ce n’est pas toujours simple (tellement d’infos qui circulent, de modèles différents, bébé qui évolue…).
Quand bébé grandit, les selles aussi grandissent… Á un moment, ça peut devenir compliqué et c’est pour ça que de nombreux parents se tournent alors vers les couches jetables. Je les comprends!

Avec l’HNI, les couches lavables c’est tellement plus simple. Comme les selles sont assez faciles à « capter », beaucoup de témoignages vont dans ce sens, les bébés HNI font très peu caca dans leur lange. Du coup, on ne doit plus gérer que l’urine dans les couches lavables ce qui simplifie le quotidien, on peut se permettre de stocker les couches sales un tout petit peu plus longtemps, si on les stocke au sec dans un panier aéré (attention le stockage trop long peut abîmer les couches). J’ai trouvé que c’était une combinaison idéale pour l’écologie, l’économie et la gestion des couches. Si l’aventure HNI continue aussi bien qu’elle a démarrée, je suis persuadée qu’on pourra aller jusqu’au bout en couches lavables avec bébé 2.

Bébé en couches lavables

Comment commencer ?

  1. OBSERVER. Pendant plusieurs heures voir 1 ou 2 jours, noter combien de temps après le repas ou avoir dormi bébé fait pipi ou caca. Petit à petit vous allez voir un rythme. Caca 5 min après avoir mangé ? Pipi toutes les 15 min (quand bébé est tout petit)? , etc. Et noter les signes de bébé à ce moment.
  2. COMMUNIQUER. Émettre un son quand il fait pipi (psss) ou caca (grrr). Verbaliser « tu as fait pipi », « tu as fait caca dans le pot ». Ainsi il garde cette conscience de son élimination. C’est la base.
  3. PROPOSER. Quand vous aurez compris le rythme ou les signes de bébé, vous pouvez lui proposer d’éliminer. Vous pouvez le tenir en position physiologique, son dos contre vous, en le tenant sous les genoux (comme sur la photo) au-dessus d’un récipient (wc, lavabo, vieille boîte en plastique…). J’utilise la partie du pot détachable du petit pot Baby Bjorn que j’avais pour ma grande. Je suis assise dans le fauteuil, c’est donc physiologique pour moi aussi. Attention de ne pas se casser le dos en portant bébé dans une position non confortable.

Quelques principes de l’HNI :

  • Il y a 2 manières de savoir quand bébé veut faire pipi ou caca.
    • Soit via des signes : bébé se tortille, émet un son, fronce les sourcils, pousse des pieds dans l’écharpe, devient rouge, … bref il y a autant de signes qu’il y a de bébés sur terre. De mon côté, je n’ai jamais capté les signes de mon petit bonhomme, à part les signes clairs pour les selles (bébé en mode tomate qui va exploser).
    • La 2ème manière est le timing. Le bébé va généralement éliminer à des intervalles réguliers après le réveil ou le repas.
  • Et la crèche ? Les bébés savent très bien faire la différence entre les modes de garde. Quand c’est maman qui me garde je fais dans le pot, à la crèche je fais dans le lange. Le principal est d’être cohérent et toujours faire la même chose, sinon bébé ne va plus comprendre.
  • L’utilisation des couches lavables est conseillée, car avec celles-ci le bébé va sentir quand il a fait pipi. Contrairement aux couches jetables qui ont un effet fesses au sec et bébé perd complètement cette notion.
  • La position physiologique dans laquelle on tient bébé pendant l’élimination l’aide à éliminer plus facilement. Ça peut même aider certains bébé qui ont des problèmes de constipation.
  • Á quel âge doit-on commencer ? On peut commencer à n’importe quel âge, dès la maternité. Au plus tôt on commence au plus facile ça sera. Á partir d’environ 6 mois, il peut être plus difficile de démarrer car bébé a perdu cette conscience de l’élimination. Et bébé commence à se déplacer, la partie observation est donc plus difficile. Mais ce n’est pas impossible.
  • Il faut voir la couche comme un backup, on l’utilisera quand on n’a pas le temps, quand on n’a pas vu les signes, quand on a autre chose à faire ou tout simplement quand on n’a pas envie de faire l’HNI.
  • Il peut y avoir des périodes plus difficiles, quand bébé commence à se déplacer, à acquérir la marche, à développer d’autres compétences clés, il sera alors moins intéressé par le pot. Á ce moment, il vaut mieux lâcher prise, ça reviendra bien un jour. Mais continuer à verbaliser le fait que le bébé ou le bambin a éliminé, même si c’est dans le lange.
  • Il y a autant de manière de faire l’HNI que de bébés et de parents.

Et pour le mot de la fin, j’ai envie de dire qu’il faut absolument lâcher prise et ne pas avoir d’attentes. Comme pour beaucoup de choses, il vaut mieux suivre bébé dans son sens que le pousser en sens contraire. Quoi qu’on fasse, c’est certain, votre enfant fera un jour dans les toilettes.

L’HNI est une belle aventure, outre les avantages économiques et écologiques, c’est aussi une belle relation avec son bébé. Plus de communication, plus d’attention pour lui. On n’arrête pas de le dire, bébé grandit bien trop vite, profitons de ces précieux moments.

Alors, est-ce que toi aussi tu essayerais l’HNI avec ton bébé ?


Salle de bain zéro déchet et minimaliste

Les 7 produits que j’utilise au quotidien, et rien de plus !Dans cet article, je vais partager avec vous les 7 produits que j’utilise au quotidien dans ma salle de bain, minimaliste, presque zéro déchet. Quand j’ai commencé à désencombrer ma salle de bain il y a quelques années, je me suis rendu compte que j’avais accumulé pas mal de produits que je n’utilisais presque jamais : des shampoings, des après-shampoings, des gels douche, du vernis à ongle, du maquillage, des déodorants, etc. Je me suis aussi rendu compte que dans ces produits il y avait pas mal de substances qui ne sont pas bonnes pour ma santé, ni pour celle de l’environnement. J’ai donc commencé à diminuer le nombre de produits et opté pour des produits beaucoup plus naturels.Dans les produits que je vais vous présenter, il y en a certains que je fais moi-même, ainsi je sais exactement ce qu’il y a dedans et c’est beaucoup plus économique. Mais il y a aussi des produits que j’achète dans les magasins, parce qu’ils sont très efficaces et c’est plus simple pour moi au quotidien.

Huile végétale

Le premier produit que j’utilise au quotidien c’est de l’huile végétale. Je l’utilise pour nettoyer la peau. Oui oui, l’huile nettoie la peau. Mais aussi pour démaquiller. Vous pouvez utiliser n’importe quelle huile : de l’huile d’amande douce, de jojoba, de noisette, de noyau d’abricot, etc. J’aime bien varier les huiles en fonction de mes envies et de ce que je trouve dans le commerce. Il y a même des huiles qu’on peut acheter en vrac dans certains magasins.

Salle de bain zéro déchet minimaliste

Crème hydratante

Le deuxième produit que j’utilise au quotidien c’est une crème hydratante. Longtemps j’ai pensé que faire sa propre crème hydratante allait être très compliqué, qu’il fallait avoir beaucoup de produits et que le résultat ne serait pas très agréable. Il y a quelques mois, j’ai suivi un atelier pour apprendre à faire ma propre crème hydratante et j’ai été vraiment surprise de voir à quel point c’est facile. La recette est très simple, il ne faut que 4-5 produits pour faire la crème. Et surtout le résultat est bien meilleur que ce à quoi je m’attendais. La crème est très onctueuse et très agréable à utiliser. Elle sent très bon, on peut varier les odeurs en variant les hydrolats. Bref une belle découverte. Inutile de multiplier les crèmes. J’utilise la même pour le visage, le corps et comme après-soleil si nécessaire.

Dentifrice

Le troisième produit que j’utilise évidemment au quotidien c’est un dentifrice que je fais moi-même. J’utilise de l’argile blanche ou du carbonate de calcium pour fabriquer mon propre dentifrice en poudre. Ce sont deux abrasifs tout doux, donc parfait pour les dents. Quand on a l’habitude d’utiliser un dentifrice en tube acheté dans le commerce, cela peut paraitre assez spécial au début de passer au dentifrice en poudre. Celui-ci ne mousse pas et ne « pique » pas comme les dentifrices qu’on trouve dans le commerce. Je sais que de nombreux dentistes vont déconseiller le dentifrice fait-maison, et d’autres seront tout à fait ok. Mon dentiste, qui me suit depuis plusieurs années, n’y voit aucun inconvénient pour autant qu’on aie des dents saines sans caries. Le débat se situe notamment au niveau de l’apport en fluor qui protège contre les caries. Selon lui, si on n’a pas de problèmes de caries, inutile d’avoir cet apport en fluor. Par contre, pour les enfants il vaut mieux opter pour un dentifrice renforcé au fluor car leurs dents ne sont pas encore formées. Consulter votre dentiste ou pédiatre pour vous faire votre idée.

Déodorant

Le 4ème produit que j’utilise au quotidien dans ma salle de bain presque zéro déchet c’est un déodorant. Ça fait quelques années que je le fais moi-même et j’en suis super contente. Il faut savoir qu’avant j’avais testé pas mal de déodorants naturels qu’on achète dans le commerce. Et je n’était pas satisfaite, je n’en ai trouvé aucun complètement efficace. Donc quand j’ai testé ce déodorant fait maison, à base de bicarbonate de soude et d’huile de coco, j’ai été agréablement surprise. C’est le bicarbonate de soude qui est l’ingrédient le plus important car il va tuer les bactéries, source des mauvaises odeurs. Vous pouvez même utiliser uniquement cet ingrédient directement sous les aisselles. L’huile sert à solidifier le tout, car l’huile de coco est solide sous 25°C, elle nourrit aussi la peau. Attention, il ne faut pas en mettre de trop, au risque de tâcher les vêtements ou d’irriter la peau. Vous retrouverez la recette du déodorant maison, étape par étape, dans cet article C’est assez comique parce que dans mes ateliers zéro déchet je vois régulièrement les participants qui prennent le déodorant, l’ouvrent, le sentent et sont vraiment étonnés de remarquer qu’il n’a aucune odeur. C’est vrai que le marketing, les industriels nous ont fait croire qu’il faut que ça sente bon pour que ça soit propre et même efficace. Mais je vous assure que ce n’est pas du tout le cas. Donc mon déodorant ne sent rien du tout. Ce produit c’est mon produit chouchou car il est très facile à faire, très économique et très efficace.

Shampoing solide

Le cinquième produit que j’utilise régulièrement c’est un shampoing solide. Les deux marques que je préfères sont Lamazuna, marque française et Indigène qui est une marque belge (et même bruxelloise) qui proposent de supers shampoings solides. Comment utilise-t-on un shampooing solide ? On va sous la douche, on se mouille les cheveux comme d’habitude et on frotte le shampooing sur ses cheveux. Ensuite on rince normalement. C’est sûr que ça mousse beaucoup moins que les shampoings qu’on achète dans le commerce. Mais c’est tout aussi efficace et surtout c’est bien plus naturel. Certaines personnes me disent, « oui moi j’ai testé mais ça ne fonctionne pas ». Alors moi aussi j’ai testé de nombreuses marques qui ne fonctionnaient pas mais qui fonctionnent pour d’autres. Donc si vous avez testé et que ça ne fonctionne pas, il faut en essayer d’autres. On a tous un type de cheveux différent et donc il y a sûrement un produit qui fonctionnera pour vous aussi.

Cosmétiques naturels zéro déchet

Savon solide

Le sixième produit que j’utilise au quotidien dans ma salle de bains c’est évidemment un savon solide. Il va remplacer les gels douche et le savon liquide. Là aussi c’est un savon naturel qui n’a pas d’odeur et tant mieux car ça veut dire moins de produits chimiques. Il y a des savons avec des huiles essentielles qui sentent très bon. Personnellement, je préfère opter pour l’option sans huiles essentielles ainsi je peux l’utiliser aussi sur ma fille depuis sa naissance.

Maquillage

Le septième produit que j’utilise au quotidien c’est du maquillage mais du maquillage en mode minimaliste bien sûr. J’utilise uniquement un peu de mascara et un peu de rouge à lèvres de temps en temps. Je n’ai pas encore testé de les faire moi-même, ça viendra un jour je l’espère. Pour le moment je les achète en magasin. Par contre, je privilégie des marques qui proposent des produits les plus naturels possible.

J’utilise aussi des lingettes réutilisables ou des gants de toilette lavables pour nettoyer et démaquiller la peau. Il en existe de toutes sortes, de différentes matières et différentes tailles.

Ma salle de bain est aujourd’hui beaucoup plus agréable à vivre, car il y a moins de produits, moins d’étiquettes de toutes les couleurs qu’auparavant. Et utiliser des produits naturels pour sa famille et soi-même, c’est tellement plus sain et en respect avec ses valeurs.


Désencombrer, la 1ère étape du zéro déchet

Aujourd’hui j’ai envie de partager avec vous les 5 raisons qui font que désencombrer pour moi c’est vraiment la première étape du zéro déchet. Désencombrer permet de réduire vos déchets mais permet aussi, évidemment, de gagner du temps, de l’énergie et même d’économiser de l’argent. C’était important pour moi de partager cet article, car j’en parle beaucoup dans tous les ateliers que je donne maintenant depuis de nombreuses années.

Prendre conscience de notre consommation

Le premier avantage de désencombrer est que cela va nous permettre de prendre conscience de notre consommation. Chaque fois qu’on fait le tri des objets, on va rassembler les livres, les couverts, les vêtements, etc. Et tout d’un coup on va se rendre compte de la quantité d’objets qu’on possède. Et on va réaliser qu’on en a peut-être pas autant besoin. Ce sont déjà les petits déclics qui vont nous faire prendre conscience de notre consommation et même de mauvaise consommation, des mauvais achats qu’on a faits par le passé.

J’ai eu l’expérience avec une paire de chaussures que j’avais achetée en solde. Vous connaissez peut-être cette histoire, vous l’avez peut-être déjà vécue. On est dans le magasin, c’est la dernière paire de chaussures à notre pointure, elle est en solde. On se dit « ça vaut quand même la peine ». On l’essaie, la pointure n’est pas tip top mais bon, on se dit que le cuir ça se donne et on l’achète. Au final, je l’ai mise une fois pour une soirée, ça m’a fait super mal aux pieds. Le talon était beaucoup trop haut pour moi. Et je ne l’ai plus jamais remise. Le jour où j’ai trié les chaussures, je suis retombée sur cette paire et je me suis dit « waouw », je ne les ai mises qu’une seule fois, j’ai payé 50 euros et je ne vais plus jamais les mettre. Et maintenant je dois les donner ou essayer de les vendre pour quelques euros. Et là ça fait mal. C’est ça aussi qui est difficile dans le désencombrement, mais au moins ça nous apprend des erreurs passées. Je vous assure que maintenant quand je veux acheter une nouvelle paire de chaussures, j’y pense à deux fois et je me laisse le temps avant d’acheter. Je me pose la question « Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? », « Est-ce que ce sont des chaussures qui me conviennent ? », « Est-ce que je vais vraiment les mettre souvent ? ». Et grâce à cette prise de conscience on va acheter uniquement les objets qui nous sont vraiment utiles, dont on a vraiment besoin.

Refuser les objets

Le deuxième avantage, c’est que quand on passe au désencombrement, on va commencer à refuser les objets. Quand on a bien désencombré son habitation, c’est super agréable d’avoir une maison qui est désencombrée, organisée et rangée. On a vraiment le sentiment qu’on respire. Et donc on n’a plus vraiment envie de revenir à l’état d’avant. On va donc faire attention à tous les objets qui vous rentrer. On va refuser un maximum, on va moins acheter dans les magasins. Chaque objet qu’on refuse et qu’on n’achète pas, c’est un pas positif pour l’environnement. C’est vraiment ça le désencombrement.

Acheter moins mais mieux

Et ce qui découle logiquement de ce qui précède, on va acheter beaucoup moins mais beaucoup mieux. Combien d’objets achète-t-on juste parce que c’est bon marché, parce que c’est en solde ou parce qu’il y a une promotion et qui restent dans notre armoire, qui nous encombrent et qu’au final on n’utilise pas ? Donc des objets qui sont vraiment superflus dans notre quotidien.

Une meilleure vision d’ensemble

Ensuite le fait de désencombrer et ensuite de bien organiser son habitation permet d’avoir une meilleure vision d’ensemble de ce qu’on possède. Par exemple, si vous avez beaucoup de vêtements et que vous avez tendance à séparer les vêtements d’hiver des vêtements d’été, cela peut être problématique. Car quand arrive le printemps, comme on n’a plus vu nos vêtements d’été depuis depuis six mois, on ne sait plus vraiment ce qu’on a. On aura envie d’acheter des vêtements qu’on a peut-être déjà dans sa garde-robe. Alors que quand on a une garde-robe plus simplifiée et bien désencombrée on a toujours sous les yeux toutes les pièces qu’on possède et on a moins envie d’acheter.

Dans le même ordre d’idée, plus on a d’objets, plus on va acheter parce que comme on ne sait plus ce qu’on a, on ne retrouve plus les objets, même s’ils sont bien rangés. La conséquence c’est qu’on va racheter. Ou parfois aussi on n’a plus envie de faire l’effort de chercher. Par exemple, vous avez besoin de piles pour un objet. Vous savez très bien vous en avez achetées il y a quelques mois car c’était en promotion. Mais comme ce n’est pas assez organisé, vous ne savez plus où vous les avez rangées. Et vous allez en racheter car cela va prendre moins de temps et d’énergie d’aller au magasin que de retourner toutes vos armoires. Et donc on achète souvent les objets en double, en triple et c’est une dépense d’argent, d’énergie, de temps inutiles et surtout une grande consommation de déchets. D’où l’importance aussi après avoir bien désencombré, c’est de bien rassembler par catégorie d’objets. D’avoir tous les vêtements au même endroit, toute la nourriture au même endroit, sinon on oublie ce qu’on a.

Ça m’est arrivé il n’y a pas longtemps. Á la naissance de ma fille, il y a 2 ans et demi, on avait reçu une paire de bottes taille deux ans. L’hiver passé, on avait besoin de bottes quand il commençait à pleuvoir. J’en ai donc racheté sur 2ème main et quelques semaines plus tard je suis retombée par hasard sur la paire de bottes qu’on nous avait offert à sa naissance. En fait, cette paire de bottes avait été rangée dans un tiroir qui n’avait pas vraiment de fonction précise. Et du coup j’en avais oublié l’existence. Alors que si je l’avais bien rangée avec les autres chaussures ou vêtements trop grands, je l’aurai directement trouvée. D’où l’importance de vraiment avoir une bonne vision d’ensemble, de bien mettre en un seul endroit tous les objets d’une même catégorie. Mais ça on ne peut vraiment le faire que si on a bien désencombré. Peut-être que ça vous arrive aussi d’acheter des objets en double ?

En conclusion, désencombrer permet vraiment d’économiser du temps, de l’énergie, de l’argent et de se concentrer sur l’essentiel, d’éliminer le superflu et de n’avoir que ce qui est important dans notre vie.


Désencombrer sa maison : 5 règles à suivre qui vont vous mettre le pied à l'étrier

Publié le 20-04-2020 à 14h40 sur La Libre.be

Retrouvez l’article original ici E.W.

Désencombrer et être mieux chez soi

Il reste deux semaines avant le déconfinement pour se pencher sur le désordre de nos habitations et/ou le ménage de printemps. Voici 5 conseils avisés de Céline De De Schryver, home organizer.

D’après une enquête menée par 2ememain.be, Cash Converters et Troc.com, 98% des Belges ont des choses inutiles dans leurs placards. Principalement des vêtements jamais portés, des livres, des jouets, des décorations, des CD, des DVD et des jeux de console. L’intérêt de faire ce ménage de printemps ? La bouffée d’air frais psychologique qu’il apporte ! D’ailleurs, un Belge sur cinq estime que le nettoyage et le rangement sont bons pour la santé mentale ! On en a bien besoin aujourd’hui… D’ici le 3 mai, il reste 15 jours pour faire le tri et commencer (ou terminer) le nettoyage de printemps. Les parcs à conteneurs étant rouverts en Wallonie à partir de cette semaine, il sera aussi plus aisé de terminer ce désencombrement. Nous avons demandé à la home organizer et spécialiste zéro déchet Céline De Schryver de Ecozy, de nous donner quelques bons conseils pour commencer et surtout… continuer.

Commencez facile et petit. « Ne vous jetez pas dans une cave qui déborde, cela va vous déprimer et vous ne saurez pas par où commencer. Choisissez une pièce qui ne contient pas beaucoup d’affects pour vous avec pas trop d’objets qui vous tient à coeur et commencez par un tiroir puis le placard au-dessus et faites toute la pièce« . Une fashion addict commencera par la cuisine ou le salon alors qu’une dingue de petits plats et de nourriture ne se lancera pas dans sa cuisine sous peine de caler. « Peu à peu, vous allez voir qu’une structure se met en place et on passe à une autre pièce avec plus de méthode et moins d’appréhension« .

Embarquez la famille. « J’ai commencé très tôt avec ma petite fille ! A 1 ans déjà, on s’amusait, car cela doit passer par le jeu, à ranger après le repas du soir tous les jouets« , témoigne Céline. Qui explique aussi que « Range ! » n’est pas quelque chose que l’enfant comprend. « Il faut vraiment lui expliquer : va coucher tes poupées, mets dans la boîte tes petites figurines pour qu’elles soient ensemble, … Après 10/12 ans, il faut lâcher prise sur les chambres, ce sont leurs espaces de liberté mais tenir bon sur les espaces communs sans relâcher sa veille ! » Un adulte qui donne l’exemple sans non plus être maniaque aura aussi plus de chance d’entraîner ses enfants facilement dans un projet de désencombrement.

Prévoyez le temps pour que ça sorte de la maison ! « Je dis toujours à mes clients qu’il faut prendre le temps de désencombrer. Car cela demande beaucoup de temps, des décisions doivent être prises. Mais ensuite, il faut absolument s’organiser pour que tout sorte de la maison le plus vite possible. « Sinon on a tôt fait de pousser des boîtes sous l’escalier, de glisser des sacs sous le lit, … J’ai déjà vu chez des gens des boîtes remplies d’affaires datant d’il y a des années et toujours dans la maison ! » En ce moment, c’est difficile il est vrai de ne pas stocker, vu le confinement. On peut alors organiser les bacs à rangements en les étiquetant lisiblement pour s’en occuper par après et même « le noter dans son agenda car cela demande une aide logistique : une plus grosse voiture à prêter, une remorque, le temps d’aller au recyparc, dans les associations qui récupèrent pour donner une seconde vie« .

Postez sur 2ememain.be. En ce moment, 2ememain.be prolonge les annonces gratuitement. Qui plus est vous pouvez utiliser le bouton « réserver » en attendant la fin du confinement. Il vous suffira de récupérer ou d’envoyer votre objet plus tard. De cette manière, tout le monde peut continuer à acheter ou à vendre

Réfléchissez avant de faire rentrer d’autres choses. Et c’est la spécialiste du rangement de maisons couplée à l’experte en « zéro déchet » qui parle ! « Réfléchir à ce qui n’est pas nécessaire, c’est une vraie façon de garder sa maison fluide et surtout d’adopter peu à peu une nouvelle philosophie de vie, qui, à terme, permet d’économiser et d’être plus en phase avec les challenges à relever suite à l’énorme crise que nous traversons.


Louer !

Louer, une économie de place et d’argent.

Et en plus c’est bon pour la planète !

Besoin d’une grande quantité de vaisselle pour une fête d’anniversaire ? D’une visseuse pour faire des petits travaux ? D’un relax quelques mois pour bébé ? Envie de tester le camping cet été en famille ? Ou envie de faire des gaufres pour la fête de l’école ?

Evitez d’acheter et d’encombrer votre habitation avec des objets qui au final vous serviront peu. Il existe de nombreuses solutions pour louer ou emprunter. C’est ce qu’on appelle « l’économie de partage », notre allié pour éviter d’encombrer notre maison avec des objets qu’on utilise peu souvent. Louer ou emprunter va aussi diminuer notre empreinte environnementale. Car chaque objet créé requiert de l’énergie, de l’eau, des ressources souvent non renouvelables et peut être très polluant.

Et votre portefeuille vous dira merci, car oui là aussi c’est une belle économie financière.

Voici une liste où vous pouvez louer des objets

Un peu de tout

Usitoo – Bibliothèque d’objets divers qui va de la brouette, aux chaises pliantes, en passant par le matériel de camping, le gaufrier ou encore le projecteur. Faites-vous livrer en point relais proche de chez vous. Www.usitoo.be

Matériel de puériculture

Babytheek – A Ixelles. Une fois votre abonnement annuel en poche, vous pouvez louer tout ce qui tourne autour de la petite enfance et pour un prix dérisoire. Bain, poussette, sac de portage, lit, tire-lait, siège auto, jeux, etc.

Bricolage et construction

Tournevie – bibliothèque d’outils pour un abonnement annuel à très petit prix, louer toute une série d’outils. Vous pouvez aussi utiliser leur atelier.

Brico – enseigne très connue où vous pouvez aussi louer de nombreux outils.

Loxam – destiné aux professionnels mais vous pouvez louer en tant que particulier.

Fais le toi même – vous pouvez utiliser l’atelier avec tout le matériel pour bricoler. Prix à l’heure.

Vaisselle et évènements

Location de vaisselle : il existe de nombreuses adresses sur internet pour louer de la vaisselle, souvent vous pouvez retourner la vaisselle sale. Une solution gain de temps et d’énergie !

Jeux

Les ludothèques pour louer et découvrir des jeux à petit prix. Consultez le site de votre commune pour connaître la ludothèque la plus proche.

Vêtement de cérémonie

Chez Coucou, à Ixelles, vous trouverez la robe de soirée qui vous fait rêvez et tous les accessoires qui vont avec.

Livres

Et bien sur les bibliothèques pour les livres. N’oubliez pas que bien souvent vous pouvez faire des suggestions d’achat si votre bibliothèque n’a pas encore ce livre que vous souhaitez absolument lire.

Les déplacements

De nombreuses solutions pour remplacer votre voiture personnelle. Ne plus devoir passer au contrôle technique ou gérer les pannes, ça va vous simplifier le quotidien. En plus, si vous faites peu de km, ça va vous faire une vraie économie financière. Les assurances sont toujours incluses dans ces solutions.

Cambio pour réserver une voiture? Prix au km et à l’heure. Des stations dans de nombreuses villes en Belgique. En fin de réservation il faut toujours remettre la voiture à une station Cambio.

Poppy pour un déplacement assez court de A à B dans Bruxelles, car il faudra déposer la voiture dans la zone Poppy.

Getaround pour louer la voiture de votre voisin, assurances incluses.

Un vélo toujours à la taille de votre enfant jusqu’à ses 10 ans sans acheter un nouveau vélo tous les ans ? Lui apprendre à entretenir et maintenir son vélo ? C’est possible pour seulement 120€ grâce au projet 1 vélo pour 10 ans. Disponible à Bruxelles et en Wallonie.

Besoin d’une remorque vélo pour un déménagement? Pour transporter de la vaisselle pour une fête ou faire des courses ? Louez une remorque vélo est ultra simple chez Remorquable

Vous connaissez un endroit qui n’est pas répertorié dans cette liste ? N’hésitez pas à me le communiquer par mail à celine@ecozy.be


Couches Lavables

Les couches lavables, 1 an de test

Cela fait maintenant un peu plus d’un an que nous vivons l’expérience des couches lavables. J’avais envie de partager avec vous nos réussites… mais aussi nos ratés, et quelques conseils pour bien débuter.

Le début…

Je dois avouer qu’avantnnnde commencer cette aventure, j’avais pas mal d’appréhension et de questions, du genre… Comment va-t-on gérer ces lessives en plus ? On n’a pas de jardin ni de vraie terrasse ! Ne pas savoir quelle marque ou modèle choisir, il y en a tellement ! L’encombrement, le stockage, je suis home organisnnner avant tout ! La gestion des accessoires autour de la table à langer, comment faire pour que ça ne sente pas et ne pas retrouver du caca partout ?… La table à langer est loin de la salle de bains, cela ne va-t-il pas poser problème ? Et en déplacement ? Je vais devoir balader des couches toutes puantes… ? On va se faire des amis ! Et puis surtout : papa va-t-il adhérer…? Le point sensible pour la plupart des mamans 🙂 Bref, c’était pas gagné.

Couches Lavables

Pendant ma grossesse, j’avais suivi un atelier d’Alyne de chez Petite Marmite. Excellent début pour avoir une idée de ce qu’est une couche lavable et quels sont les différents modèles, car il y a de quoi se retrouver vraiment perdu. Nous avons ensuite démarré l’aventure quand notre petite louloutte avait environ 3 mois. J’ai opté pour la location pendant 1 mois pour pouvoir tester plusieurs modèles et voir si les couches lavables c’était pour nous. Cette première expérience s’est avérée concluante, j’ai donc commencé à acheter des couches et les accessoires.

Les lessives

On me demande parfois, si je lave les couches ? Et bien pas vraiment, puisque j’ai une machine à laver. Mais bien sûr c’est 1 à 2 lessives en plus par semaine, donc oui un peu plus de travail. Mais il faut savoir qu’on lave les vêtements et le linge de maison avec, donc on fait juste des machines un peu plus souvent. Grâce au Home Organising, nous avons un petit appartement qui est assez bien organisé. Grâce au Home Management nous avons un quotidien simplifié, les tâches ménagères ça roule (plus ou mois bien, je dois avouer que ça reste mon point faible). C’est donc surtout des habitudes à mettre en place, une routine lessive à modifier au début.

Je fais en moyenne 1 ou 2 lessives par semaine à 40° et 1 fois par mois à 60°, avec tout ce qui est tetra, essuies, etc. Comme j’utilise la méthode du stockage des couches sales à l’air libre, je peux parfois me permettre une seule lessive de couches par semaine ( !!! à ne faire que s’il n’y a pas de selles et que la pièce est bien aérée).

Le séchage

Notre point faible c’est le séchage. Comme pour sécher les vêtements, nous avons juste un espace sur une terrasse couverte, mais assez humide et froide en hiver car elle est exposée plein nord. Ce qui fait que durant les mois les plus froids, c’est vraiment difficile de faire sécher le linge. En plein milieu de l’hiver, on a donc freiné l’utilisation des couches lavables, histoire de ne pas se retrouver avec des couches moisies.

Est-ce rentable ?

Oui certainement, une couche coûte en moyenne 25€. Une couche jetable écologique coûte en moyenne 0,30€. Donc si j’utilise ma couche au moins 83 fois, à raison d’une fois par semaine, après environ 1 an et demi elle sera rentabilisée. Si vous avez plus d’un enfant qui utilisera des couches lavables alors ça devient sans aucun doute très rentable et si en plus votre commune vous octroie une prime, c’est tout bénéf !

Couches lavables

Et la crèche ?

Notre première crèche les acceptait sans problème. Comme il fallait nous-mêmes apporter les couches, c’était tout bénéfice pour nous. Nous avons directement commencé quand ma mini-moi a démarré la crèche. Tout s’est très bien passé, les puéricultrices n’ont jamais eu de soucis. L’accessoire INDISPENSABLE dans ce cas, c’est le sac étanche avec une tirette pour les odeurs…

Mais nous avons changé de crèche en février, période très froide, à cette période on avait ralenti l’utilisation des couches lavables. Comme la crèche fournit les couches jetables, qu’on paye dans tous les cas, on a arrêté les couches lavables à la crèche 🙁 On aurait été dans une crèche qui ne fournit pas les langes, on aurait certainement continué.

100% couches lavables ?

On ne s’est pas mis cette pression. Et je le répète à chaque atelier bébé zéro déchet que j’anime, il ne faut pas être 100% couches lavables ou 100% couches jetables. Il faut, selon moi, viser le mixte.

Il y a des fois où l’on est pas à jour au niveau lessive. Quand c’est Mamy qui s’occupe de bébé c’est moins évident pour elle… Donc oui on a toujours un paquet de couches jetables à la maison.

Et en vacances ?

Ça dépendra des vacances : si on part en voiture dans un endroit où il y a une machine à laver alors oui on prendra nos couches lavables. On a passé des vacances dans les Ardennes dans une maison avec jardin, autant vous dire que c’était un bonheur de faire sécher les couches au soleil et de les voir sécher en quelques heures à peine (le soleil blanchit les couches !). Si on part en train en camping, c’est un peu plus compliqué de prendre son sceau à couches et toutes les couches lavables, ou alors il faut faire un choix entre nos vêtements et les couches…. Le choix est fait ! 🙂

Couches lavables

Les fuites

Je n’ai certainement pas plus de fuite avec le lavable qu’avec le jetable. Par contre, il faut changer plus souvent bébé avec les couches lavables. Pour moi, çe n’est pas vraiment un inconvénient.

HNI ???….

L’Hygiène Naturelle Infantile, vous n’en avez jamais entendu parler ? C’est normal, c’est très peu connu. C’est l’idée que le petit nourrisson peut très vite apprendre, ou ne pas désapprendre, à se retenir et faire ses besoins à un moment précis.

Nous allons détecter le moment où notre petit trésor a envie de nous faire un joli cadeau. A ce moment, on le met au-dessus d’un pot, d’une toilette, d’un lavabo… en position physiologique, point important car cela va l’aider à évacuer de manière beaucoup plus naturelle et facile pour lui. J’ai rencontré deux mamans qui le pratiquaient depuis la naissance avec leur petit de 8 mois. L’un allait même à la crèche. Toutes deux m’ont confirmé qu’elles n’avaient quasiment jamais eu de caca dans une couche (oui bébé porte quand même des couches). Pour moi c’est l’argument le plus important, imaginez-vous ne jamais devoir gérer un caca qui déborde… J’ai essayé avec ma mini-moi, mais c’était déjà trop tard. Il faut commenter le plus tôt possible. Si c’était à refaire, je ferais absolument tout pour que ça fonctionne, car ça me semble être LA SOLUTION IDEALE, combinée avec les couches lavables !

Couches Lavables

Simplifiez

C’est un autre conseil que je donnerais absolument pour tout futur ou jeune parent : simplifiez votre quotidien et votre organisation avant que bébé n’arrive. Une habitation encombrée, qui vous prend du temps à entretenir et à ranger, ne vous aidera pas à avoir du temps si précieux pour votre petit bout. Adoptez le Home organsing, éliminez le superflu et concentrez-vous sur l’essentiel. Bébé a besoin de votre temps et de votre énergie, pas des vêtements, accessoires et gadgets en tout genre, inutiles et chers, que vous allez devoir entretenir, ranger, stocker… Car bébé zéro déchet, cela va bien au-delà des couches lavables.

La location

Mon plus grand conseil avant de passer aux couches lavables et surtout d’en acheter : INFORMEZ-VOUS ! ET TESTEZ LES COUCHES via un système de location. J’ai testé avec Ecotribu que je recommande vraiment. Ecotribu vous propose aussi un système de lavage de vos couches. Il y a aussi Petite Marmite en Région Wallonne, Lily Nappy sur Bruxelles et Mamzelle Colibri à Watermael-Boitsfort qui vous loue un pack pour environ 50€ pour 1 mois. Si après vous achetez des couches dans ce magasin, la location est déduite de votre achat ! Et au passage, le seul lieu à Bruxelles où vous pouvez acheter des couches lavables neuves c’est chez Mamzelle Colibri.

Alors au final, les couches lavables, c’est pas si compliqué : une fois qu’on a compris le truc, qu’on a adapté nos habitudes, ça roule. Il suffit de bien s’informer, de tester, persévérer un peu et surtout de le vouloir. Car oui, ça demandera quelques lessives en plus. Mais la santé de bébé et la protection de l’environnement valent bien ce petit effort hebdomadaire.

Envie d’en savoir plus sur les couches lavables et comment faire pour limiter au maximum les déchets ?

Envie de recevoir ou d’offrir un cadeau utile pour un anniversaire, une liste de naissance, Noël, etc ? Découvrez ,les ateliers d’Ecozy, je propose actuellement plusieurs thèmes :

  • Bébé zéro déchet.
  • Je débute le zéro déchet
  • Home Organising, désencombrer
  • Home management, se libérer l’esprit des tâches ménagères
  • Office Organising, se libérer l’esprit des papiers.

www.ecozy.be/agenda


Membre de la FBPO !

Depuis peu, je suis membre de la fédération belge des professionnels de l’organisation, la FBPO. Le métier de home organiser est un tout nouveau métier qui répond pleinement à un besoin de société. Il est important que ce métier soit correctement représenté. C’est aussi de belles occasions pour moi de rencontrer et d’échanger avec des collègues sur notre métier et de continuer à me former et à apprendre, car cela ne s’arrête jamais.

www.bbpo-fbpo.be